On l’a vu, l’État et les collectivités territoriales construisent une mémoire officielle de la bataille surtout implantée à Verdun même. Mais en parallèle se construit une autre mémoire, moins institutionnelle…

En effet, dès la fin de la guerre, les anciens combattants français reviennent en pèlerinage sur le champ de bataille. Ils organisent des voyages, s’occupent des monuments privés, se constituent en association… Et construisent une mémoire combattante à hauteur d’homme, qui devient avec le temps une mémoire plus universaliste et surtout plus pacifiste. C’est dans cet esprit qu’ils décident de créer un mémorial, un projet dont on reparle tout de suite !