Leçon 7Se battre 300 jours... pour quoi ?

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L’heure de la reprise

Henri Georges Jacques Chartier, Reprise du fort de Douaumont par l'infanterie française,

1916, lithographie, Musée de l'Armée, Paris

À l’automne, les Français continuent à se battre pour reprendre leurs anciennes positions. Dans les priorités, il y a deux lieux hautement symboliques et stratégiques : les forts de Douaumont et de Vaux. Douaumont, depuis sa prise huit mois plus tôt, est une obsession pour l’état-major français. Les troupes françaises ont déjà tenté plusieurs fois de le reconquérir, en vain.


Il faut attendre la fin octobre. Le 23, le fort est bombardé par un canon qui envoie des obus de près d’une tonne ! Une partie de la garnison allemande est tuée ou blessée, et un gros incendie se répand dans la caserne. Les soldats en état de se déplacer évacuent l’ouvrage. Le 24, les soldats français s’élancent à l’attaque, en plein brouillard. Douaumont est atteint en moins de trois heures.

Attaque française sur le Fort de Douaumont,

Sur la photo de gauche, le fort au début de la bataille. Sur celle de droite, le fort au mois d’octobre 1916.Photo : © Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux

Quelques heures plus tard, les quelques défenseurs se rendent. La nouvelle de ce succès militaire fait immédiatement le tour de la France !

Après huit mois d’occupation allemande, le fort de Douaumont est repris par les Français le 24 octobre 1916.