Ce siège de Vaux est resté célèbre pour la résistance farouche de la garnison française. Pendant plusieurs jours, les combats font rage à l’intérieur même du fort, dans ses étroites galeries. Dans l’obscurité, la fumée, les gaz et les bruits assourdissants, les Français érigent des barricades pour ralentir les Allemands. Les soldats se distinguent par leur héroïsme : le lieutenant Girard, par exemple, parvient à l’aveuglette à attraper sa mitrailleuse pour repousser une attaque le 4 juin.

Mais, cette même journée, le commandant du fort Raynal apprend qu’il n’y a plus de réserves d’eau. Il envoie son dernier pigeon pour appeler à l’aide. Le 6 juin, voyant que ses hommes commencent à lécher les murs et délirer de soif, il réunit un conseil de commandement... Le fort se rend aux premières heures du 7 juin.