Leçon 6Des destins dans la bataille
Il y a urgence !
À Verdun, les pauvres soldats français et allemands risquent de terribles blessures, notamment à cause des éclats d’obus, mais aussi des maladies, des pieds gelés, des intoxications dues aux gaz… On compte près de 1 500 blessés par jour en 1916. Autant dire que les services de santé sont absolument vitaux !
Quand un soldat est gravement blessé sur la ligne de front, que se passe-t-il ?
Au cours du conflit, la médecine évolue rapidement. On comprend par exemple comment limiter l’infection des blessures et la gangrène : les médecins utilisent des liquides antiseptiques et stérilisent leurs instruments. Ils apprennent à utiliser la radiographie, bien pratique pour savoir où se loge un éclat d’obus avant d’opérer ! Et à l’arrière du front, pour limiter les maladies, on crée un procédé pour stériliser l’eau en y ajoutant du chlore : c’est la "verdunisation".