Leçon 2Une guerre d'artillerie

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Émile Driant, le symbole de l’héroïsme

(1855-1916)
  1. 1. Avec l’envie de venger la défaite de 1870, Émile Driant intègre l’école militaire de Saint-Cyr puis devient, à 29 ans, l’officier d’ordonnance du général Boulanger.
  2. 2. Devenu ministre de la Guerre, ce dernier est appelé "général Revanche" pour son hostilité envers l’Allemagne et finit en opposant populiste à la République française.
  3. 3. Comme Boulanger, Driant montre volontiers son désaccord avec la politique française, notamment en claquant la porte de l’armée en 1905.
  4. 4. Élu député en 1910, donc dispensé de guerre, il s’engage pourtant dès 1914, reste élu pour donner son témoignage de soldat à l'Assemblée et alerte sur l’attaque imminente de Verdun.
  5. 5. Entendu trop tard, il meurt à 60 ans, le 22 février 1916, en commandant deux bataillons qui ralentissent l’avancée allemande.

Portrait d'Émile Driant, 1915

Notre tour est venu – notre heure, peut-être. Haut donc les cœurs, confiance en Dieu, et, s’il le faut, sachons tomber pour la France en dignes chasseurs – face à l’ennemi. Quant à moi, vous avez ma parole : je me ferai tuer sur la brèche, mais je ne me rendrai pas !

Discours d’Émile Driant à ses hommes le soir du 21 février, retranscrit par Marc Stéphane